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Anti‑inflammatoires : tout ce qu’il faut savoir en 2025
Vous avez mal, vos articulations sont engourdies ou une petite blessure vous fait encore souffrir ? Un anti‑inflammatoire peut rapidement apaiser la douleur et réduire le gonflement. Mais choisir le bon produit, respecter les doses et connaître les risques, c’est essentiel pour éviter les mauvaises surprises.
Comment choisir le bon anti‑inflammatoire ?
Il existe deux grandes familles : les anti‑inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l’ibuprofène ou le naproxène, et les anti‑inflammatoires stéroïdiens (corticostéroïdes) comme la prednisone. Les AINS sont les plus courants, faciles à trouver en pharmacie sans ordonnance pour les petites douleurs. Ils agissent rapidement sur la douleur musculaire, les maux de dos ou les douleurs dentaires. Les corticoïdes, eux, sont réservés aux inflammations plus sévères (rhumatisme, asthme, certaines allergies) et nécessitent toujours une prescription médicale.
Pour un usage ponctuel (une à deux journées), choisissez un AINS à courte durée d’action et à faible dose. Si vous avez besoin d’un traitement répété (plus d’une semaine), privilégiez un médicament à libération prolongée et pensez à alterner les principes actifs pour limiter les risques gastriques.
Effets secondaires fréquents et comment les limiter
Les AINS peuvent irriter l’estomac, provoquer des brûlures ou augmenter le risque d’ulcères, surtout si vous les prenez à jeun. Pour limiter ces effets, prenez toujours le comprimé avec un verre d’eau et accompagnez‑le d’un repas ou d’un antiacide. Les personnes ayant des antécédents cardiaques ou hypertension doivent éviter les doses élevées et préférer des alternatives comme le paracétamol, qui n’est pas un anti‑inflammatoire mais soulage la douleur sans toucher le cœur.
Les corticoïdes, quant à eux, peuvent entraîner prise de poids, trouble du sommeil et, à long terme, fragiliser les os. Si votre médecin vous prescrit un traitement de plusieurs semaines, demandez-lui un plan de réduction progressive et pensez à compléter avec du calcium et de la vitamine D.
En cas de doute, n’hésitez jamais à consulter votre pharmacien ou votre médecin : ils connaissent votre historique médical et peuvent vous orienter vers le produit le plus sûr. Gardez toujours le dosage indiqué sur la notice ou celui indiqué par votre professionnel de santé, et ne dépassez jamais la durée recommandée.
En résumé, les anti‑inflammatoires sont très utiles pour calmer douleurs et inflammations, à condition de les choisir en fonction de votre situation, de les prendre avec de la nourriture et de surveiller les éventuels effets indésirables. Une utilisation responsable vous permet de profiter de leur efficacité sans mettre votre santé en danger.
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